Expatriation, résidence secondaire, placement… L'investissement immobilier en Europe reste complexe.
Cette opération met en jeu des règles de droit français et de droit international. Il est essentiel d’en connaître les tenants et aboutissants avant de se lancer.
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Est-il risqué d’acheter en Europe ?
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La monnaie unique, la libre circulation des personnes, des biens et des capitaux facilitent aujourd’hui l’acquisition immobilière hors de nos frontières. Mais ce type d’achat demeure complexe.
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L’Europe est une zone sûre sur les plans économique et politique, mais il existe des différences de législations entre les pays.
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Acquérir un bien dans de telles conditions peut soulever d’importants problèmes en droit international, raison pour laquelle les notaires militent pour la construction d'une Europe juridique.
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Quels sont les principaux enjeux d’une telle opération ?
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Il est impératif de bien préparer son projet pour évaluer les avantages et les inconvénients d’une telle opération :
- coût financier (notamment avec la prise en compte du taux de change en cas d’achat hors zone euro),
- démarches administratives et juridiques,
- fiscalité applicable notamment en cas de location du bien ou de revente avec plus-value,
- évaluation des risques en cas de revente ou de décès, etc...
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Comment sécuriser au mieux cet achat ?
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Chaque pays a ses propres règles.
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En Suède, par exemple, la transaction est effectuée par l’agent immobilier. Dans d’autres pays, il faudra parfois faire appel à un notaire ou un avocat local.
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C’est pourquoi, avant de prendre la décision d’acheter, il est essentiel de se rapprocher du consulat français et d’associations sur place telles que l’Alliance française locale afin d’obtenir des informations pratiques. Il faut trouver un conseiller local qui parle français et, si besoin, un traducteur.
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Comment financer cette acquisition ?
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Il est tout à fait possible d’emprunter en France pour un achat immobilier à l’étranger. Reste toutefois à régler la question de la garantie .
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Une banque française accordera difficilement un prêt assorti d’une hypothèque sur le bien à l’étranger.
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C’est pourquoi, l’emprunteur devra proposer une garantie sur un bien situé en France ou un nantissement sur une assurance-vie par exemple.
Il peut aussi être plus simple d’emprunter directement à l’étranger. Mais, là encore la prudence est de mise.
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Quel impact pour son conjoint ou ses héritiers ?
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Ces acquisitions peuvent poser d’importants problèmes de droit international privé.
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En Angleterre par exemple, le régime matrimonial de la communauté de biens n’existe pas pour les époux. Tout achat en couple se fera donc en indivision .
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De même, il est essentiel de s’interroger sur le sort successoral de ce bien en cas de décès et de l’intérêt de rédiger un testament .
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